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jean-paul brighelli - Page 9

  • La revue de presse d'un esprit libre... (14)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Dans le cadre de l'émission Les idées à l'endroit qu'il anime avec Olivier François, Alain de Benoist reçoit Michel Onfray et Thibaut Isabel. Ensemble ils se livrent à des échanges extrêmement riches et fructueux sur les idées de Pierre-Joseph Proudhon, l'un des principaux fondateurs du socialisme français. C'était l'époque où le socialisme ne s'était pas encore fondu dans la gauche pour y perdre tout sa charge dissidente (lire à cet égard Jean-Claude Michéa).
     
    • Les coulisses dune émission pas comme les autres. Alain de Benoist recevant Michel Onfray à Télé-Libertés. Onfray déclarait après l'émission : "il ne faut pas attendre grand chose de ceux qui nous dirigent. Les vrais changements viendront d'en bas. On voit tout de même que les mentalités évoluent".
     
     
    Julien Rochedy, regardant cette émission, en tire argument pour annoncer la fin de l'ère idéologique débutée avec la Révolution française et analyse ce que ce changement de paradigme implique quant à notre horizon de sens.
     
     
    • Pour Michel Onfray ceux qui se présentent en France comme la "gauche" et la "droite" mènent la même politique tant sur le plan intérieur (libéralisme) que sur le plan extérieur (adhésion à la vision hégémonique des États-Unis). La gauche a changé "son" peuple "old school" en affichant ses préférences pour les marges foucaldiennes (voir les analyses de François Bousquet) et en privilégiant  la flexibilité pour le prolétariat au dépens de sa sécurité. Il plaide mezzo voce pour les dictatures laïques du proche orient, faute de mieux, et fustige à cet égard l'influence néfaste de Bernard-Henri Lévy et de tous les apôtres maximalistes du Bien. Il s'affirme partisan d'une négociation avec l'État islamique. Selon lui la France est dans un état d'insécurité absolue et Il y a peu de chances que ceux qui sont susceptibles d'être élus aux prochaines élections présidentielles viennent à réduire cet état tant ils sont dépourvus de la moindre intelligence politique. Onfray revendique hardiment la posture du tragique et voit poindre les germes de la guerre civile.
     
     
    François Bousquet présente brillamment son livre de déconstruction d'un penseur éminent et intouchable, Michel Foucault. Son ouvrage Putain de Saint Foucault : Archéologie d'un fétiche est paru aux éditions Pierre-Guillaume de Roux.
     
     
    • Parution du numéro 44 de la revue Krisis consacrée à la modernité. Cette revue est dirigée conjointement par Alain de Benoist et Thibault Isabel. Couverture et sommaire ici.
     
     
    • Deux tribunes d'Alain de Benoist sur Boulevard Voltaire. La première porte sur le "modèle hongrois" et la volonté d'Orban de bâtir une démocratie Illibérale ne se contentant pas de consacrer l'individu mais reconnaissant la légitimité du peuple en tant qu'il est un collectif producteur de commun. La seconde porte, elle, sur "Le seul véritable clivage actuel... celui qui oppose la France périphérique à la France urbanisée, le peuple aux élites mondialisées, les gens ordinaires à la caste, les classes populaires à la grande bourgeoisie mondialiste, les perdants aux profiteurs de la mondialisation, les tenants des frontières aux partisans de l'ouverture, les invisibles aux sur-représentés, bref ceux d'en bas à ceux d'en haut".
     
     
     
    • Entretien de Jean-Pierre Le Goff avec Alexandre Devecchio paru dans le Figaro Magazine. L'auteur de Malaise dans la démocratie y développe l'idée selon laquelle nous assistons à la fin d'un cycle qui se termine dans le chaos.
     
    Francis Cousin examine brièvement le cas Trump du point de vue de son analyse radicale du fétichisme du spectacle marchand en notant que les médias du capital le désigne toujours comme le "candidat milliardaire", ce qu'il ne font jamais pour son opposante Hillary Clinton et comme il ne le firent pas non plus pour Dominique Strauss Kahn, par exemple, qu'ils auraient pu désigner à bon droit comme mari de la journaliste milliardaire Anne Sinclair ou pour Botul qui n'est jamais présenté comme "philosophe" milliardaire. Il se trouve que c'est pourtant Clinton qui porte le projet de colonisation du monde par le capital. Bien sûr la candidature Trump n'a aucun intérêt du point de vue de la subversion sociale mais son déclassement en a un du point de vue de la tyrannie médiatique chargée de répandre les tabous et les totem aliénatoires de la diversion, de la manipulation et de la domestication. Très bonne intervention malgré le jargon post-situ mis en oeuvre de façon répétitive. 
     
     
    • Le philosophe réparateur de motos (comme Spinoza polissait des lentilles) Matthew B. Crawford dont Jean-Claude Michéa fait grand cas était l'invité sur France-culture de l'émission La grande table. Depuis le succès de son premier essai paru en 2010 Éloge du carburateur, en fait un éloge du travail manuel, il attire notre vigilance sur l'économie de l'attention, bien monétisable.  La publicité s'adresse à des individus passifs et ne fait pas appel à la compétence, les objets en revanche, si, et ils nous soumettent activement à la réalité. Le marketing publicitaire nous prive du monde en faisant jouer notre narcissisme, tandis que les objets nous y ramènent. 
     
     
    Élisabeth Lévy présente la livraison de juin de son mensuel Causeur consacrée à Alain Juppé,"Le pire d'entre nous ?". Dans cet entretien elle déclare que le terranovisme de droite, incarné par Juppé, candidat du parti des médias et des sondeurs, ne lui plait pas plus que le terranovisme de gauche. Elle ajoute qu'une grande partie de la population peut supporter le chômage et l'appauvrissement, pas la perspective de sa disparition comme peuple (on se reportera à cet égard aux analyses développées par Vincent Coussedière dans son dernier livre Le retour du peuple An I). À tort ou à raison une partie de la France des invisibles décrite par Guilluy se sent menacée dans son identité collective par l'immigration de masse et par la progression d'un islam séparatiste. Réflexions bigrement toniques.
     
     
    • En explorant jusqu'à sa moelle l'inconscient politico-racial de Houria Bouteldja (Parti des Indigènes de la République) ce texte du Lys Noir en forme de roman d'anticipation en vient à dévoiler bien des ressorts de notre société, c'est pourquoi il plaide, contre la mégamachine, pour une extension horizontale du domaine de la lutte. L'Action Française deviendrait-elle, au fur et à mesure que s'estompe son Saint Graal (le retours de la monarchie) un refuge pour dandys à l'humour vache mais d'excellente facture ?
     
     
    • Quand on aime on ne compte pas. Toujours à propos de Houria Boutldja mais aussi de Éric Cantonna, de Karim Benzema et de Jamel Debbouze le républicain Jean-Paul Brighelli s'emporte et pose une bonne question : qui sont les véritables "racistes" ?
     
     
    • L'Association pour l'histoire organisait en Mai un colloque consacré aux "Relations franco-russes XVIII-XXI siècles". Ci-jointe la communication de Philippe Conrad sur l'alliance militaire franco-russe de 1893-1894. Philippe Conrad est directeur de la Nouvelle Revue d'Histoire.
     
     
    • Depuis le mois de janvier se développe une campagne de presse européenne contre le nouveau gouvernement croate et plus précisément contre son ministre de la culture, Zlatko Hasanbegovic. Une pétition digne du meilleur l'Agitprop a notamment paru dans le quotidien Libération (23 mai) contre le jeune historien accusé d'un capharnaüm de pensées délictueuses : nostalgies oustachies, révisionnisme et sympathies génocidaires. Elle fut contre-signée par une ribambelle de grandes consciences telle l'inévitables Caroline Fourest, le toujours fringuant Toni Negri condamné à trente ans de prison pour meurtre, le dramaturge Dario Fo et Alain Finkielkraut dont on se demande ce qu'il fait dans cette galère. Néanmoins Ivan Zvonimir dissident durant l'ère Tito et président du Comité Helsinki pour les droits de l'homme a fait litière de toutes les diffamations qui visent Hasanbegovic suivi en cela par 150 historiens et personnalités de la culture croate. La gauche croate dont le monopole est menacée se rebiffent à coup de médisances et d'impostures et trouve nombre de soutiens internationaux. Ci dessous Jure Georges Vujic rétablit pour la fondation Polémia un peu de clarté sur cette sombre histoire.
     
     
    • "Poutine a ressuscité la lutte des sociétés holistes contre les individualistes" telle est la leçon qu'Éric Zemmour retire de la lecture de La guerre des mondes, livre que vient de faire paraitre Mathieu Slama aux Édition de Fallois.
     
     
    • Dans un entretien Gérard Dussouy  poursuit avec réalisme la réflexion entamée dans son livre : Fonder un État européen, préfacé par Dominique Venner. Pour lui le travail entrepris par l'Institut Iliade est essentiel afin que l'Europe ait un avenir autonome.
     
     
    • Affirmer que le Grand Remplacement n'est qu'un fantasme relève d'un déni de réalité pour Jean-Yves Le Gallou.
     
    • La réalité crue de l'immigration sauvage à Mayotte, devenue un département français par la volonté "progressiste" du président Sarkozy expliquée ici par Michel Lhomme. Il y ajoute des considérations à propos d'une loi votée en mars 2016 par droite et gauche réunie qu'il dénomme "loi de fratrie" et qui étend toujours plus le droit à l'immigration.
     
     
    • Sur le site Idiocratie, une bonne analyse à propos du terrorisme islamique envisagé comme un conflit de basse intensité.
     
     
    • Entretien avec l'analyste stratégique suisse Jacques Baud qui vient de publier un ouvrage intitulé Terrorisme, mensonges politiques et stratégies fatales de l'Occident. Il porte un regard critique sur l'ensemble de nos interventions au Proche-orient dans ce livre sans concession puisque selon lui les gouvernements occidentaux  auraient délibérément provoqué la violence islamiste sous nos latitudes pour couvrir leurs déboires en politique intérieure. De ce fait le danger principal ne vient pas toujours des cibles que le complexe médiatico-politique nous contraint d'interroger. Dialogue très instructif paru sur Breizh-info.com.
     
     
    • Critique de l'ouvrage sus-mentioné de Jacques Baud paru sur le site de Theatrum Belli.
     
     
    • Interview de Jean-Louis Harouel qui vient de publier Les droits de l'homme contre le peuple (éditions Desclée de Brouwer): "Sur le sol européen, l'islam a profité à plein des droits de l'homme". 
     
     
    • Dans une interview diffusée le 31 mai sur I-Télé, Julian Assange multiple les analyses lucides sur la soumission et l'inféodation de la France vis à vis à la stratégie des États-Unis. Rappelons que notre pays qui admet sur son territoire chaque année des dizaines de milliers de demandeurs s'asile a refusé cette protection à Julian Assange comme à Edward Snowden qui n'a pu trouver son salut qu'auprès de Wladimir Poutine...
     
     
    • "Il faudra faire des choix décisif" tel est le message que Yannick Jaffré s'efforce de transmettre dans l'interview qu'il donne à Breizh-info. Il y exprime de manière originale son sentiment sur l'affaire Black M, sur Aymeric Chauprade, sur le front national dont il regrette qu'il n'accorde à la question de l'identité qu'un attention lointaine faite d'abstraction et se mouvant dans un contractualisme aseptisé. Pour lui si d'aventure il accédait au pouvoir il ne parviendrait pas  à éviter ce qu'il appelle "le grand choc". 
     
     
    • "Comment confier mon destin spirituel à un homme qui refuse de désigner l'ennemi pour ce qu'il est ? Notre solitude s'accroît. L'Église devient une partie de notre désert et son discours officiel dresse notre croix sur un ciel déjà tourmenté par la guerre, la déchéance morale, la catastrophe écologique, la ruine des nations". Ainsi parle le catholique Richard Millet à propos du pape François.
     
     
    • Il y a dix ans Dominique Venner tirait le bilan de la bataille de Verdun dans son éditorial de la Nouvelle Revue d'Histoire.
     
     
    • Enfin, on se pousse un  peu pour faire place à la dernière co-production cinéphilique franco-ukrainienne consacrée à ce qui est sans doute un simple trafiquant d'armes grimé en "terroriste d'extrême droite". Bref un Breivik français purement fictionnel destiné à enrichir le légendaire antiterroriste et à "équilibrer" la menace. Ici traitée par Aristide Leucate.
     
     
     
    RENCONTRES DE BÉZIERS, LES AVIS EN FORME DE BILAN :
     
    • Voir les interventions les plus marquantes des rencontres de Béziers sur les site de Boulevard Voltaire.
     
     
    • Le bilan de ces rencontres tracé par Jean-Yves Le Gallou s'avère très positif. Il y voit une victoire de la sensibilité et de la revendication identitaire que le Front national s'efforce officiellement de gommer. Florian Philippot ayant déclaré que les rencontres de Béziers constituaient un "flop d'extrême droite", Le Gallou voit à raison dans cette qualification infamante un propos bien peu pertinent qui ne fait qu'alimenter la rhétorique de ceux qui abusent de ce qualificatif. Le "c'est pas moi, c'est l'autre" est une manière de dérobade qui se retourne le plus souvent contre son auteur.
     
     
    • La déception attendue de Julien Rochedy qui dit sortir de ce week-end assez meurtri n'y ayant pas vu se concrétiser "la grande alliance de droite". Mais qu'est-ce que la "droite" d'aujourd'hui sinon le nom dont s'est emparé le révolutionnarisme libéral le plus abject ?
     
     
    • Selon Gabriel Robin le peuple de droite n'existe pas plus que le peuple de gauche.
     
     
    • Sur le blog du libéral Ivan Rioufol.
     
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  • La revue de presse d'un esprit libre... (12)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Sortie du dernier numéro d'Éléments, Je suis la guerre. Couverture et sommaire ici.
     
    • Le samedi 7 mai France Culture recevait des membres de Pièces et Main d'Oeuvre pour une excellente émission sur le Transhumanisme. Contre la modernité technologique ce groupe entend fonder sa révolte en raison et produit une analyse sans concession du progressisme en partant du constat élaboré par Karl Marx suivant lequel la bourgeoisie ne pouvait accroitre ses profits qu'en bouleversant sans cesse les rapports de production et donc les rapports sociaux. Généalogie des travaux de cette équipe depuis le début des années 2000.
     
     
    • L'historienne Anne Lombard-Jourdan avait publié Aux origines de carnaval; Un dieu gaulois ancêtre des rois de France chez Odile Jacob en 2005. Ci-joint une très bonne critique de son livre.
     
     
    • Dans "Juvin en liberté" sur TV-Libertés règne incontestablement une impertinence étincelante, loin de tout esprit bravache. Rappelons que cette chaîne qui permet une ouverture sur une réalité que les médias de l'oligarchie nous dissimulent ne vit que des cotisations de ses généreux donateurs.
     
     
    Angela Merkel sous influence. Son plan pour l'accueil des "réfugiés" aurait été conçu par une officine de l'OTAN dans laquelle  se profile l'ombre de l'inévitable "philanthrope" Soros.
     
     
    • Le blanc et le noir publie une chronique de Soeren Kern, analyste des politiques européennes. Son thème, l'Europe piégée par Erdogan, président de la Turquie.
     
     
    • Selon Julien Dir de Breizh infos l'Europe serait prise au piège de son humanitarisme larmoyant dans la crise des migrants. N'osant pas se prononcer franchement contre cet humanitarisme qui fait partie malgré tout de son stock de valeurs, la "majorité silencieuse" qui se tient coite laisse le monopole de la parole aux immigrationnistes qui font passer leurs exigences par le biais de l'humanitaire.
     
     
    Julien Rochedy prend ses aises et devient lui-même depuis qu'il a volontairement abandonné ses responsabilités au Front national. Il traite ici de manière facétieuse du paradoxe électoral vis à vis de l'immigration qui veut que les "anti" votent généralement pour des partis assimilationnistes tandis que les "pro" confient leur voix à des mouvements qui ne peuvent qu'aggraver la fracture ethnique du pays.
     
     
    Slobodan Despot dans la dernière parution de son bulletin hebdomadaire paraissant le dimanche "parce que le dimanche, on doute" aborde successivement deux auteurs majeurs, Noam Chomsky puis Baudouin de Bodinat dont il a lu la récente publication Au fond de la couche gazeuse qui nous révéle que dans le désastre contemporain la nostalgie serait comme dernier ancrage dans le monde réel, dans le monde d'avant. On peut s'abonner gratuitement à cette publication dont le titre, Antipresse, annonce très exactement le contenu.
     
     
    Georges Feltin-Tracol dans son billet montre toutes les apories du Tribunal Pénal International pour l'ex Yougoslavie (TPIY) à propos du jugement de Vojislav Seselj, sorti libre des prisons occidentales après plus de dix ans d'incarcération à La Haye.
     
     
    • La réussite de TV Libertés hérisse le poil de l'hebdomadaire Marianne.
     
     
    • TV Libertés qui, justement, invite Alain de Benoist à s'exprimer sur son dernier livre Au delà des droits de l'homme, pour défendre les libertés. Bel entretien réalisé par Martial Bild.
     
     
    • Critique du récent livre d'Alain de Benoist Au-delà des droits de l'homme par l'excellente équipe de Philitt.
     
     
    Le nouveau site de réinformation Paris vox rend compte brièvement de la conférence tenue le 4 mai par Alain de Benoist  sur les droits de l'homme. Elle était organisée par le Cercle Kairos.
     
     
    Alain de Benoist ne discerne dans Nuit debout ni un ramassis de gauchistes hirsutes et décervelés ni l'esperance révolutionnaire que certains croient y déceler, mais par le "pour-toussisme", le sans-frontiérisme et la-lutte-contre-toutes-les-discriminations qui s'y déploient jusqu'à la nausée, une nouvelle version de ce libéralisme sociétal inapte à contester le Système en place qui se nourrit exactement des mêmes valeurs.
     
     
    Alain de Benoist était l'invité le 7 mai du Centro Studi Eurasia-Mediterraneo pour une conférence à propos de la traduction de son livre en langue italienne, Il trattato transatlantico. La manifestation se tenait à Modène avec le soutien de la commune (vidéo).
     
     
    Alain de Benoist sur Donald Trump et ce que son succès signifie.
     
     
    • Pour Michel Geoffroy, l'un des piliers de la Fondation Polémia, pour l'emporter le populisme doit être social et non pas libéral. Proposition qui ralliera les suffrages de tous ceux qui ont apprécié la lecture du dissident Jean-Claude Michéa.
     
     
    Pour Éric Zemmour le traité de libre-échange transatlantique (TAFTA) est mort-né, c'est du moins ce qu'il avance dans sa chronique sur RTL du 28 avril 2016.
     
     
    Nicolas Gauthier sur Boulevard Voltaire persifle la "vraie droite" sorte de dahu du monde politique et approuve la ligne sociale suivie par Marine Le Pen et Forian philippot.
     
     
    • D'après Claude Sicard l'islam n'est pas soluble dans la civilisation européenne et les Européens en prennent de plus en plus conscience.
     
     
    • Pour Mathieu Bock-Côté, indépendantiste québécois qui a le sort de la France au coeur, l'esprit multiculturaliste domine l'esprit publique depuis que la gauche est passée du socialisme à l'antiracisme au début des années quatre-vingt et que la droite a déserté toute réflexion. Certes le multiculturalisme est en crise, désavoué par le réel, mais son malaise provoque la radicalisation de ses thuriféraires qui pourraient être tentés par le despotisme pour imposer leur vue.
     
     
    Jean-Paul Brighelli propose de licencier les idéologues qui encombrent le ministère de l'Éducation nationale (première référence) et se moque des "pédadémagogues", ces faquins qui appauvrissent le lexique pour rendre la lecture plus agréable aux jeunes esprits (seconde référence).
     
     
     
    François-Xavier Bellamy, auteur d'une belle étude sur le devoir de transmettre commente le changement des manuels scolaires dans le secondaire.
     
     
    • On sait que pour les néo-républicains l'histoire n'est plus notre code et qu'il est juste de transmettre à nos collégiens un bréviaire du peuple inédit accentuant le dénigrement de soi comme accès à la société diversitaire. Certes, si le "roman national" en usage autrefois véhiculait de nombreuses mythologies, il avait l'avantage de soustraire les jeunes esprits aux interrogations morbides sur leur passé et à exalter un récit propre à la rêverie, préambule souvent à la passion pour la discipline. Cette propédeutique par le légendaire n'excluait nullement que l'on puisse, une fois parvenu à l'âge adulte, rétablir une narration plus conforme à la réalité toujours complexe des choses où il ne s'agit plus d'opposer une magie blanche à une magie noire de l'histoire. Illustration avec Virginie Vota qui ne prend guère de distance avec son sujet.
     
     
    • Émission de la Vieille Europe dirigée par Patrick Péhèle, sur Radio Courtoisie. Elle se divise en trois parties. La première consiste en un entretien avec Michel Thibault, directeur de la revue Éléments sur le centième anniversaire des Pâques sanglantes. La seconde en une discussion avec Thibault Isabel rédacteur en chef de la revue Krisis sur les caractères psychiques qui semblent dominer la société contemporaine d'Amérique de Nord. La troisième partie permet à Pascal Esseyric, rédacteur en chef d'Éléments, de disserter sur la thèse du berceau unique de l'humanité, doctrine radicalement contestée par des chercheurs essentiellement chinois.
     
     
    Éric Zemmour sur Nuit debout en proie à la violence de fait mais à la bienveillance des médias.
     
     
    • Selon Éric Zemmour le concours de l'Eurovision est une épreuve de dressage au politiquement correct. Avec son humour radical et décalé ne nous dit-il pas  ce que nous sommes en train de devenir ?
     
     
    Jean Bricmont penseur libertaire et a-dogmatique s'interrogeant sur le mouvement Nuit debout et les propos de Frédéric Lordon qui a justifié l'expulsion d'Alain Finkielkraut par ses organisateurs  pose avec perspicacité la question de savoir qui doit être exclu des mouvements qui se veulent "populaires". La propension de ces activistes à molester tout ce qui selon eux relève d'un "fascisme" à l'extension indéfinie serait la marque, selon Bricmont, d'un maccarthisme pathologique contraire à l'esprit d'ouverture dont le mouvement devrait faire preuve si il cherche à briser la quiétude de l'entre-soi. 
     
     
    • Les décodeurs du Monde signalent à juste titre que les citations apocryphes de Bernard Cazeneuve dont une certaine droite se sert pour le dénigrer sont de toute évidence truquées. Effectivement les citations fabriquées ou falsifiées pour les besoins de la cause sont d'un usage idiot quand l'actualité nous fournit  chaque jour son lot d'authentiques informations et de propos délétères produits par le ministre. En l'occurrence la mauvaise monnaie de l'information chasse la bonne et permet aux folliculaire des médias appointés de jeter le discrédit sur l'ensemble des sites non alignés. 
     
     
    • Autre falsification qui plaira cette fois à nos "élites" et au médias de grand chemin, celle de cette chercheuse africaine qui entend démontrer que la présence "négro-africaine" précède la présence "blanche" sur le territoire de l'Europe. À chacun ses délires pourrait-on dire, mais celui-là quel que soit le "racisme" qu'il véhicule va incontestablement dans le sens des vents dominants puisque son but affiché est de lutter contre le "racisme scientifique". Il ne faut pas gâcher une aussi noble cause.
     
     
    Bernard Lugan revient sur un mythe statistiquement démenti depuis des lustres mais sur lequel les enchanteurs de l'historiquement correct ne se lassent pas de revenir. Non, la France n'a pas gagné la première guerre mondiale grâce à la chair à canon africaine.
     
     
    Denis Tillinac a sans doute raison quand il dit qu'il ne saurait y avoir de "valeurs républicaines", mais n'a-t-il pas tort quand il identifie le clivage droite-gauche à une permanence de l'être français  présent dans notre identité politique depuis la révolution sinon depuis les guerres de religion ? Il est à craindre que sous prétexte d'envisager à juste titre le temps long de l'histoire Tillinac se retranche uniquement dans un passé fané en se refusant d'analyser ce qui dans la situation d'aujourd'hui permettrait de renouveler des oppositions fondamentales susceptibles de réveiller un peuple français embourbé dans l'anesthésie.
     
     
     
     
     
    • Dans cet entretien avec Figaro vox Denis Tillinac reproche à la droite d'avoir oublié son imaginaire et de se concentrer sur l'économie et argumente sur la dépression des troupes parce que les chefs sont déficients. Comme d'autres il blâme la droite de s'être abandonnée par paresse au gauchisme culturel, et il le fait avec un talent de plume évident.
     
     
    Yannick Jaffré sur les tartufes de l'affaire Denis Baupin met en cause non seulement cet homme sans doute trop romantique mais également son épouse Emmanuelle Cosse. Que ces accusations de harcèlement viennent toutes de membres d'ELV-Les Verts, quelques semaine après que le couple les ait quittés pour partager la gamelle ministérielle ne doit pas être sous-estimé (première référence). Éric Zemmour s'en donne à coeur joie sur cette affaire révélatrice du dire et du faire de certains hommes politiques (seconde référence).
     
     
     
    • Dans un billet particulièrement bien enlevé et pénétré de remarques acidulés mais au combien réalistes, le philosophe Yannick Jaffré exécute celui qu'il appelle Aimefric Chauprade. Au bout de ses multiples traitrises celui-ci n'aura même pas mérité son salaire de trente deniers.
     
     
    • Le même Yannick Jaffré produit une excellente mise au point philosophico-politique malheureusement bien trop longue (plus de quatre heures) selon les règles actuelles de la communication. Pour ceux qui en sont restés à la restitution des idées qu'on ne saurait résumer dans un tweet.
     
     
    Luc Rosenzweig de Causeur et ancien journaliste au Monde analyse le cas de Sadiq Khan, nouveau maire de Londres. À la nouvelle de son élection tous les éditocrates de la presse française ont fait chorus pour une standing ovation. Pourquoi ? Parce que il est issu d'une minorité "dominée", pauvre et musulmane. Sans se poser la moindre question sur son programme qui a pourtant rallié une majorité de l'électorat. Comme quoi cette propension des journalistes à juger les individus sur leur seule naissance n'est pas seulement la marque d'un Ancien Régime honni.
     
     
    • Le prix Charlemagne pour l'unification européenne a été remis au pape François par Jean-Claude Juncker (président de la Commission), Donald Tusk (président du Conseil) et Martin Schulz (président du Parlement européen). Angela Merkel, Matteo Renzi, le roi Felipe d'Espagne ainsi que Marion Draghi assistaient à la cérémonie où Najat Vallaud-Belkacem représentait la France. Comme l'a noté Le Monde l'Europe, divisé, malade, aux abois devant la crise migratoire espère trouver auprès du souverain pontife un peu de soutien moral. Le pape qui exhorte une Europe toujours plus "frileuse" a accueillir toujours plus de migrants a ainsi reçu le salaire de sa défection et de son alignement sur les intérêts de l'oligarchie mondialiste. Et, il ne s'est trouvé personne pour lui remémorer ces paroles de l'évangile de Matthieu (7/15) : "Gardez vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Ces hommes là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs déguisés en apôtre de Christ... Leur fin sera selon leurs oeuvres".  
     
    • Bien que son concert pour les "kouffars" soit annulé à la suite d'une avalanche de protestations, Maxime Tandonnet, haut fonctionnaire chargé des problèmes de l'immigration sous la présidence Sarkozy, dit tout ce qu'il faut penser de l'invitation du rappeur Black M pour clore les cérémonies de la commémoration du centième anniversaire de la bataille de Verdun (première référence). Mieux que cet évènement festif et racailleux bien dans l'esprit des têtes molles de la France légale d'aujourd'hui voici l'allocution prononcée par Ernst Jünger devant les membres de l'association "Ceux de Verdun" le 24 juin 1979, autant dire dans une époque préhistorique. Il s'y exprime avec haute tenue; celle qui fait défaut à nos bouffons prétendument "politiques" (seconde référence). Pour la troisième référence nous avons retenu un texte de Régis de Castelnau, avocat, contre lequel l'argument rituel a fusé : "extrême droite raciste !" Hélas ou tant mieux cet argument n'intimide plus personne et prêterait plutôt à sourire. Qu'auraient dit les apôtres du Bien si l'on avait organisé une techno-parade pour l'anniversaires de la libération du camp d'Auschwitz ? Michel Geoffroy (Polémia) dans son texte un brin polémique va plus loin en pointant une entreprise de subversion généralisée et de déconstruction de l'identité française (quatrième référence). Enfin ce passage en revue se termine avec l'excellente chronique pêchée sur le site d'Idiocratie (cinquième référence).
     
     
     
     
     
     
    • Nous donnons la référence du Monde qui le soir du vendredi 13 essaie de tirer la leçon de l'annulation, y voyant une victoire de la "fachosphère" évidemment "raciste" tandis que madame Audrey Azoulay, ministre de la "culture" et de l'entertainment, rabâchant des mêmes incantations magiques croit déceler dans cette déprogrammation le triomphe "d'un ordre moral nauséabond et décomplexé". Quant au secrétaire d'État aux anciens combattants, Jean Marc Todeschini, il y a saisi gravement "un premier pas vers le fascisme", rien que ça ! Décidément les éléments de langage ne volent pas très haut et ne méritent qu'un grand moment d'hilarité.
     
     
    • À ce propos rappelons que le site Theatrum Belli a eu la bonne idée de rediffuser l'entretien d'Ernst Jünger avec Philippe Barthelet enregistré sur France Culture en 1993.
     
     
    • Enfin, nous réparons un oubli avec une émission de Méridien Zéro diffusée en janvier dernier et intitulée Au delà de la Nation : l'Empire. Animée par Pascal Lassalle et Georges Feltin-Tracol, elle recevait Alain de Benoist pour un très riche entretien.
     
     

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  • Migrants : l'angélisme à l'épreuve du réél...

    Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°159, mars - avril 2016) est disponible en kiosque à compter de ce jour, 17 mars 2016.

    Pascal Esseyric, François Bousquet et Patrick Péhèle nous livrent un numéro un numéro tout en couleurs et au sommaire riche et varié.

    A côté du grand entretien avec Jacques Julliard et du dossier consacré aux origines de l'homme,  on trouvera les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama».

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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    Au sommaire :

    Éditorial

    Le déni du réel, par Alain de Benoist

    Forum...

    L'entretien

    Jacques Julliard : pourquoi la gauche s'effondre

    Cartouches

    Le regard de Michel Marmin

    Chronique d'une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Cinéma : Midi-Minuit Fantastique, le goût de l'étrange par Alexandre Mathis

    Champs de bataille : Le Liechtenstein par Laurent Schang

    Romans noirs : je vous salue Marie, par Pierric Guittaut

    Sciences, par Bastien O'Danieli et Jean-François Gautier

    Le combat des idées

    Migrants : l’Allemagne sous les flux, rencontre avec Karlheinz Weißmann

    Misérabilisme et djihadisme selon Alain Badiou, par Kostas Mavrakis

    « Non à l’immigration ! », entretien avec Jean-Yves Le Gallou

    L’éternel retour des années trente, entretien avec Olivier Dard

    Quand nous étions maos ! entretien avec Jean-Paul Brighelli, Stéphane Courtois, Christian Harbulot et Kostas Mavrakis

    1917 : une révolution inconnue, par Olivier François

    Antonio Gramsci revisité, par Diego Fusaro

    Bonnes feuilles : les Mémoires de Michel Mourlet

    Trous noirs : Thibault Damour s’explique, par Jean-François Gautier

    Chez Émir Kusturica, un reportage de Slobodan Despot

    Les filles au Moyen Âge : rencontre avec Hubert Viel

    Patrice Jean, un moraliste du Grand Siècle, par Michel Marmin

    Dossier

    Les origines de l'homme

    La théorie « Out of Africa » en débat, par Bastien O'Danieli

    Homo Sapiens vos papiers !, par Jean-François Gautier

    La paléontologie vue de Chine, par Pascal Wong Liu

    Visite du nouveau Musée de l’Homme , par Yves Christen

    La survivance d’hominidés archaïques, par Eric Grolier

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Séries télé et politique, par Frédéric Dufoing

    Irlande : les Pâques sanglantes de 1916, entretien avec Philippe Maxence

    Anti-manuel de philosophie : la nature pure existe-t-elle ?, par Jean-François Gautier

    L'esprit des lieux : Moscou sans procès, par Laurent Schang

    C'était dans Éléments : Le progrès en accusation, par Edouard Goldsmith

    Éphémérides

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (5)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    • Nouvelle livraison de la revue trimestrielle Krisis. Cette fois-ci un numéro consacré à l'Amérique. Ci-joint le sommaire.
     
     
    • À propos de ce numéro de Krisis, signalons que son rédacteur en chef Thibault Isabel a publié le 8 mars un entretien entièrement  consacré à l'Amérique sur le site de Rébellion.  
     
     
    • Vidéo de la conférence donnée à Lille en janvier dernier sur le thème de l'identité par Thibault Isabel et Alain de Benoist.
     
     
    • Dans les Chronique de la Vieille Europe, sur Radio Courtoisie, Patrick Péhèle recevait le linguiste Gérard Conio pour son livre Théologie de la provocation, causes et enjeux  préfacé par Michel Onfray. Slavophone, Conio développe une pensée de l'Est qui s'affirme comme telle et revient sur les catastrophes qui ont secoué le cours du XX siècle et ont nourri le nihilisme européen dont le socialisme effectivement réalisé interprété ici à travers les concepts chrétiens. Très riche entretien.
     
     
    • Pour Hervé Juvin le sacre de l'individu désirant sans aucune limitation a fait sortir la modernité de ses gonds. Il plaide ici pour une redécouverte de la communauté contre l'individu sans racine.
     
     
    • Deux contributions d'Alain de Benoist sur Boulevard Voltaire.
     
     
     
    • Jean-Pierre Le Goff était l'invité d'Élisabeth Quin sur Arte pour son émission 28 minutes. Dans ce temple de la bobocratie il fait montre d'un ton pour le moins décalé mais n'a droit malheureusement qu'aux 12 premières minutes. Son discours est dans ce lieu visiblement non gratta.
     
     
    • Le 7 mars ce même Jean-Pierre Le Goff était l'invité de l'émission d'Olivier de Lagarde Un monde d'idées sur France-info. Il y fait le procès d'une Europe confite en droit-de-l'hommisme, sortie de l'histoire et persuadée que la compréhension des lois du marché est suffisante pour assurer une bonne "gouvernance". En bref d'après lui l'Europe angélique se détruit dans la croyance religieuse au progrès, dans la repentance et dans la dénégation d'elle-même.
     
     
    • Michel Onfray contre les totems. Un long article du Point sur ce magnifique tribun de la plèbe opposé par toutes ses fibres à la "gauche libérale" qui n'est selon lui que de papier mâché. Il célèbre par ailleurs "l'excellent Jean-Pierre Le Goff". On lui pardonnera aisément quelques glissades innocentes sur l'islam et son interprétation de la France de Vichy qui n'est pas de notre goût mais qui n'était sûrement pas "libérale".
     
    • Michèle Tribalat, démographe honnête, plaide pour une réhabilitation des statistiques ethniques contre ceux qui se refusent à voir ce qu'ils voient.
    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/02/26/31003-20160226ARTFIG00378-michele-tribalat-les-statistiques-etniques-sont-indispensables-a-la-connaissance.php
     
    • Affaire Kamel Daoud, l'Algérien courageux pour qui les faits sont d'autant plus têtus qu'ils sont avérés et qui bien entendu se heurte à une misérable escouade de bonnes consciences pétitionnaires. Le point de vue de Laurent Bouvet, suivi de celui du premier ministre Manuel Valls retranscrit par Marc Cohen de Causeur mais aussi  ceux de Brice Couturier de France culture et de Jean-Paul Brighelli.
     
     
     
     
     
    • Outre ce concert d'éloge, on peut lire sur Boulevard Voltaire cette mise au point de Caroline Artus qui rompt avec le consensus national-républicain en pointant les approximations pour le moins aventurées de Kamel Daoud.
     
     
    • Maxime Chaix sur la Syrie 
     
     
    • Maxime Chaix sur BHL et la Libye.
     
     
    • Nikola Mirkovic fait le point sur l'élection de Hahim Thaci à la tête du Kosovo, entité mafieuse et protectorat de l'OTAN.
     
     
    • Discours de Tomislav Sunic prononcé le 20 février lors d'une manifestation des Identitaires autrichiens à Klagenfurt à l'encontre de l'immigration de masse issue d'Afrique et du Proche-Orient. Se prévalant de sa connaissance des sociétés multiculturelles (bric à brac de l'ex-Yougoslavie, États-Unis), l'orateur pronostique une fin de l'Europe plongée dans le chaos ethnique. 
     
     
    • L'Europe prisonnière de la russophobie ukrainienne et atlantiste sacrifie ses industries agroalimentaires au profit de la bonne pensée.
     
     
    • Mimant le célèbre slogan stalinien Georges Feltin-Tracol se réclame de Serge Latouche tout en critiquant son irénisme au nom du politique selon Julien Freund. Si ce pseudo irénisme se ramène à la volonté de ne pas voir se ré-éditer les hiérarchies figées de l'Ancien Régime, nous le faisons volontiers nôtre. Mais il est vrai que ce qui demeure béant dans la décroissance, c'est en effet son occultation de l'idée de puissance. Or dans le monde tel qu'il est cette éclipse utopique risque bien de s'avérer mortelle. Article de Feltin-Tracol puis référence au dernier numéro (mars) de la Décroissance qui marque bien les évolutions positives de ce courant d'idées vers un anti-libéralisme accompli en se faisant l'écho des analyses de Jean-Claude Michéa.
     
     
     
    • Bel hommage tout de retenue et de sobriété à Emmanuel Ratier fondateur, entre mille autres choses, de la lettre d'information et d'investigation Faits & Documents. Cérémonie publique (850 personnes) enregistrée par télé Libertés le 19 septembre 2015. Parmi les intervenants, Fabrice Lesade, maitre de cérémonie, Arnaud Soyez, Anne Brassié, Henry de Lesquen, Marc Laudelout, Éric Delcroix, Francis Cousin, Patrick Péhèle, Jean-Yves Le Gallou. La fille ainée d'Emmanuel conclue magnifiquement la séance.
     
     
    • Michel Drac dans une conférence  prononcée à Dijon réfléchit sur la France face au mondialisme. Seules les puissances dominantes d'une époque donnée ont intérêt à jouer l'unification mondiale et donc à agiter l'idéologie mondialiste qui tend à dénier aux échelons inférieurs (les nations) un rôle quelconque dans l'organisation du monde.
     
     
    • Au coeur d'une tempête d'apparence littéraire mais de facture réellement politique, Richard Millet  est définitivement viré du comité de lecture de Gallimard pour cause de trop grande indépendance d'esprit.
     
    • Dans Causeur Jean-Paul Brighelli prend habilement la défense de Richard Millet et tance le réflexe pavlovien et l'esprit de meute de ceux qui s'érigent en censeurs et cultivent l'esprit stalinien des listes de proscrits.
     
     
    • Dans Marianne, un article révélateur sur la manière idyllique  dont les manuels scolaires traitent de l'immigration. Quand la dénégation du réel relève du bourrage de crâne et de l'ahurissement car l'immigration est présentée comme un phénomène modeste, stable, régulé, inévitable, nécessaire et finalement bénéfique pour tous par le brassage des cultures qu'elle induit.
     
     
    • Les "antifa" du Forez dument corrigés par les étudiants qui veulent entendre ce que l'africaniste Bernard a à leur dire. La soirée se termine en une réjouissante chasse au dahut des  gauchistes du capital.
     
     
    • Lors du récent tribunal dinatoire du CRIF son président, Roger Cukierman, s'est laissé aller à une étrange déclaration de nature "essentialiste".  Il a en effet  prononcé ces fortes paroles : " Nous sommes l'un des très rares groupes humains qui ait réussi à préserver sa singularité à travers les siècles". Assistaient à ce dîner de cons nombre de membres du gouvernement et de l'opposition; aucun d'entre eux n'a, semble-t-il, émis de protestation pour cette injure infligée au dogme très en vogue parmi eux d'une nécessaire hybridation des cultures. Des esprit mal embouchés pourraient penser que le métissage n'est pas fait pour tout un chacun et que certain par une sorte de décret de la divine providence aurait le devoir d'y échapper.
    À l'opposé si l'on ose dire, comment ces mêmes politiques jugeraient-ils ce texte s'il était soumis à leur lecture, paru d'abord chez Polémia et repris par Matapo-infos ?
     
     
    • Ré-édition des mémoire d'un magicien de Hjalmar Schacht chez Kontre Kulture.
     
     
    • Colloque de l'Institut Iliade le 9 avril 2016. Titre et programme des interventions.
     
     
    • Présentation de l'événement (vidéo)
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  • Quand on sonne les cloches à Richard Millet...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Paul Brighelli, cueilli sur son blog Bonnet d'âne et consacré au dernier épisode en date de la chasse à l'homme lancée par la bien-pensance contre l'écrivain Richard Millet...

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    Quand on sonne les cloches à Richard Millet, ce n’est pas l’angélus !

    De Richard Millet, je ne sais pas grand-chose. Nous fîmes une émission ensemble chez Ardisson en 2005, je venais de sortir la Fabrique du crétin, et lui le Goût des femmes laides — un joli roman fort bien écrit sur un sujet somme toute assez peu labouré, sinon par Brassens dans une chanson moins connue que d’autres.
    Puis il a disparu de mon radar jusqu’en 2012. Cette année-là, il publiait Langue fantôme, un pamphlet sur l’état assez peu littéraire de la langue littéraire actuellement en usage en France, suivi d’un (très court) Eloge d’Anders Breivik, éloge paradoxal qui lui servait de prétexte à fustiger cette Europe ouverte à toutes les migrations. Et non, comme ont voulu le croire tous ceux qui ne l’avaient pas lu, à célébrer le tueur norvégien.
    Emoi dans Boboland ! Annie Ernaux se fendit aussitôt dans le Monde d’une tribune-pétition, co-signée par une foule d’écrivains connus (Le Clézio, dont Millet cultive une sainte horreur depuis vilaine lurette) et inconnus (tous les autres) réclamant la tête de l’imprécateur de ce vivre-ensemble que la rue de Grenelle, à la même époque, érigeait opportunément en totem de l’Education. Millet, qui vivait essentiellement d’un poste de lecteur chez Gallimard (à qui il a tout de même permis d’obtenir le Goncourt au moins en deux occasions, pour les Bienveillantes et pour l’Art français de la guerre) se trouva fragilisé, marginalisé, et confiné dans une léproserie. En attendant le prochain faux-pas qui permettrait de lui coller douze balles dans la peau et la tête dans la lunette de la Veuve.
    Du coup, je m’étais intéressé aux écrits polémiques de ce garçon un peu trop chrétien pour moi, qui se la joue « hanté pénultième » selon le joli mot d’un critique, mais qui dit des choses justes sur l’état actuel de la littérature française (pas très loin de ce qu’avaient asséné en leur temps Pierre Jourde dans la Littérature sans estomac et Jourde & Naulleau dans leur Précis de littérature du XXIème siècle) et l’apocalypse molle dans laquelle on engloutit la langue, littéraire ou non — dans une déconstruction dont j’ai moi-même analysé la chronologie, les intentions et les effets dans Voltaire ou le jihad.
    Sur ce, Millet, briguant manifestement la palme du martyre, a accumulé aux éditions Pierre-Guillaume de Roux ou Fata Morgana les petits essais assassins. Evidemment, la Bien-pensance Unique ne l’avait pas lâché, et il ne l’a pas lâchée. Ainsi, quand notre homme, dans un article publié dans la Revue littéraire et intitulé « Pourquoi la littérature française est nulle », a récemment tiré à vue le dernier livre de Maylis de Kerangal (qui ça ?), ex-signataire de la pétition Ernaud — une dame très bien du tout-Paris qui compte —, le petit peuple des écrivains en cour a supplié Antoine Gallimard de se débarrasser enfin du trublion… Tous (BHL en tête, qui ne s’en serait douté ?) ou presque tous — Sollers par exemple a intelligemment continué à dialoguer avec Millet, expliquant que « Richard Millet a eu un tort, celui de mêler à ses considérations sur la littérature des idées politiques, et des idées politiquement incorrectes. Elles ont permis à l’opinion, surtout l’opinion militante, se voulant extrêmement engagée, de l’accuser, avec des mots injurieux, d’être révisionniste et d’avoir écrit une immondice ; allant jusqu’à s’en prendre aux éditions Gallimard en s’exclamant : « Comment avez-vous pu publier une chose pareille ?! » Cette immédiateté de la réaction inquisitoriale, et je dirais même stalinienne, m’amène à dire que désormais, n’importe quelle interprétation peut avoir lieu sur des motifs « politiques » – je mets des guillemets – où on accuse d’emblée l’autre de racisme, d’ antisémitisme, etc., et je trouve que ça commence à bien faire. Pas vraiment parce que ça m’indigne « personne ne ment davantage qu’un homme indigné », a dit Nietzsche – mais parce qu’il y a une volonté d’éviter le débat de fond, c’est-à-dire ce que Richard Millet voit comme un désenchantement, un effondrement, une dévastation de la littérature, et sur quoi je suis en partie d’accord.»Pour avoir écrit ces lignes, il sera beaucoup pardonné à Sollers.
    Comme nous l’avons vu avec Kamel Daoud, la pétition-indignée-fatwa est l’actuel substitut du couteau de boucher dans le Nouveau Totalitarisme de l’Impensée-Unique. Antoine Gallimard, qui a un côté anarchiste bourgeois, avait longtemps fait le gros dos devant les hurlements des pintades. Mais bon, Mme de Kerangal est un auteur-maison, il y avait comme une déloyauté à pointer sa vacuité tout en travaillant pour la rue Sébastien-Bottin — désormais rue Gaston Gallimard…
    Aux dernières nouvelles, rapportées par Jérôme Béglé dans le Point, Millet prend la porte. Pas content, le bougre.

    Qu’on me comprenne bien.
    Comme Pierre Jourde qui a écrit sur le sujet des choses sensibles et définitives, je suis très loin de co-signer toutes les déclarations de Millet. Mais qu’un quarteron de littérateurs s’arroge le droit de demander sa tête me révulse. Que le trio infernal Louis / Lagasnerie / Eribon pense avoir le droit de dire qui doit vivre (les homos de gauche ?) et qui doit mourir (les hétéros de droite ?) me paraît symptomatique d’une époque qui faute de savoir se colleter au réel s’en remet encore une fois à l’idéologie : c’est vrai en littérature, en Education et en Economie, sans parler des Affaires étrangères. La question n’est même pas de savoir si Millet a raison de dénoncer comme il le fait l’emprise de l’Islam et le métissage — il y a dix mille manières de le dire. Le problème est qu’on lui interdise de parler — quoi qu’il dise. Qu’on lui interdise de vivre — quoi qu’il fasse. Que les petits marquis de la Gauche (je reviendrai quelque jour sur ce que le Point, il y a peu, appelait finement « la gauche Finkielkraut ») profitent bien des micro-particules de pouvoir qu’ils pensent aujourd’hui posséder. Le retour de bâton pourrait être terrible, et je ne lèverai pas le petit doigt pour leur épargner la géhenne — comme dirait Millet qui pense Bible en main, Belzébuth m’en préserve !

    Jean-Paul Brighelli (Bonnet d'âne, 4 mars 2016)

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (3)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    • Un tournant majeure dans le traitement médiatique de la crise syrienne en France. France 2 revient "honnêtement" sur la guerre civile, ses origines, ses enjeux et ses finalités. Interviewant des "experts" indépendants le documentaire se livre à une ré-interprétation de certains des événements qui ont marqué cette guerre et leur donne une lecture qui aurait été jugée comme "révisionniste" il y a quelques semaines encore. En fin de séquence cependant on n'échappe pas à l'épisode lacrymal sur les "réfugiés". L'émission était programmée jeudi 18 février en fin de soirée.
     
     
    • Chronique d'Éric Zemmour sur RTL consacrée au désengagement américain en Syrie. "En se retirant de ce guêpier, Obama rend service au monde", proclame-t-il avec raison. 
     
     
    • Roland Hureaux, haut fonctionnaire, tance dans cette vidéo l'imposture et la responsabilité des gouvernements occidentaux concernant les affaires syriennes et dénonce le "bobardement" médiatique qui a précédé et qui accompagne le chaos occasionné par la guerre civile. Comment peut-on prétendre combattre ici le djihadisme alors que l'on le soutient sur place ?
     
     
    • Le point sur la situation en Syrie. Entretien avec Fabrice Balanche spécialiste du Proche Orient et membre du Washington Institute. Un autre de Valérie Toranian, directrice de la Revue des deux mondes.
     
     
     
    • Ivan Blot fait le point sur la situation en Ukraine et revient sur certains événements récents occultés par la presse occidentale jusqu'au documentaire de Paul Moreira diffusé sur Canal plus il y a quelques jours (Ukraine, les masques de la révolution) dont nous-nous étions fait l'écho.
     
     
    • Vive le Brexit ! Une intervention de Hajnalka Vincze, spécialiste hongroise de géo-stratégie établie en Suisse. Collaboratrice régulière du site Theatrum Belli.
     
     
    • Le martyr d'Anne Frank utilisé pour que l'inusable culpabilité allemande la porte à recevoir décemment tous les "réfugiés" qui se présentent à ses frontières. Nazifier la contestation de l'immigration, telle est la dernière recette de ceux qui y trouvent leur avantage. Une technique immuable.
     
     
    • La désinformation : un enjeu stratégique. François-Bernard Huygue répond à l'IRIS à propos de son livre La désinformation. Les armes du Faux paru chez Armand Colin
     
     
    • En Europe plus les populations immigrées seront importantes et plus la séparation entre les communautés sera grande. Une implacable démonstration de Roland Hureaux contre les bons sentiments et les politiques d'accueil généreuses qui demeurent le b.a. Ba de l'Union européenne et de nombreux gouvernements pour aboutir au total à une Europe ghettoïsée, conflictuelle et autoritaire. Un parfait exemple d'hétérotélie (Jules Monnerot).
     
     
    • Pour Françoise Bonardel, professeur émérite de philosophie à la Sorbonne et spécialiste des doctrines hermétistes, la diabolisation du "repli sur soi" témoigne en fait d'une incapacité à penser et à vivre sans heurt la tension toujours vive du dehors et du dedans, réduite à une simple et stérile alternative entre ouverture et fermeture, générosité et égoïsme, courage et peur. belle démonstration contre un topique de l'époque.
     
     
    • Pour Maxime Tandonnet l'espace Schengen est déjà derrière nous. Tandonnet est haut fonctionnaire, ancien responsable des problèmes d'immigration dans le cabinet présidentiel de Nicolas Sarkozy.
     
     
    • Révolte populaire contre l'afflux des "migrants" (en réalité des clandestins). Les soldats  d'Odin patrouillent en Finlande .
     
     
    • Jean-Paul Brighelli à propos de la Corse et du football. Des réflexions qui vont droit au but.
     
     
    • Jacques Sapir; retours vers Mélenchon ? À la condition cependant que celui ci libéré du carcan des manoeuvres d'appareil fasse au deuxième tour des présidentielles où il ne parviendrait pas, le choix de faire voter pour un et surtout une candidate souverainiste... 
     
     
    • "Le dernier des païens ?" Christopher Gérard fait une critique très positive du dernier livre de Marcel Conche, Épicure en Corrèze (Stock)
     
     
    • La lutte des classes en action. Un article décapant de Frédéric Lordon dans Le Monde Diplomatique à propos du film de François Ruffin Merci patron ! Ruffin est le fondateur du journal Fakir. Les Klur héros bien malgré eux de ce film offrent un résumé du système néo-libéral dans toute sa perfection de laminoir des classes populaires. En attendant les autres.
     
     
    • Le président du Conseil national des Républicains, Luc Chatel, déclare dans une envolée dépourvue du moindre lyrisme que son parti est celui des OGM et du gaz de schiste. Bien entendu, tout cela au nom de "l'innovation". Nous voici prévenus. Première référence : les fait puisés dans un article de 20 minutes. Seconde référence : l'avis éclairé de Gaultier Bès, l'un des animateurs de la revue Limite.
     
     
     
    • "Lire les signes avant-coureurs de ce qui vient", voilà la légitimité que confère Alain de Benoist au travail des intellectuels dans sa chronique du Boulevard Voltaire.
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